Marché européen

Comme attendu, la BCE a laissé ses taux directeurs inchangés hier. Christine Lagarde a tenu un discours assez optimiste pour l’économie de la zone euro, ce qui, entre les lignes, ferme la porte à de nouvelles baisses de taux en Europe. Un contexte qui soutient l’euro/dollar, même si la parité s’apaise autour de 1,1720 en cette fin de semaine contre un pic à plus de 1,1800 en début de semaine.

En pétrole, les craintes de surabondance de l’offre prennent toujours le dessus face aux risques entourant les exportations du Vénézuela. Le baril de pétrole WTI à New York s’affiche ainsi non loin de ses plus bas de la semaine et de ses plus bas depuis 5 ans à 55,30 $.

La morosité du pétrole est un argument baissier supplémentaire sur le complexe oléagineux. Cela s’ajoute aux déceptions du soja américain, aux pluies favorables sur le soja brésilien, à la récolte record de canola canadien et aux stocks abondants d’huile de palme en Malaisie. Autant d’éléments qui viennent lourdement peser sur les cours de la graine de colza sur Euronext, en repli de -6 €/t hier pour clôturer à 461 €/t sur l’échéance Février 2026. Il s’agit d’un plus bas depuis le 17 mars dernier sur cette échéance.

Les céréales, déjà bien affectées par la déprime ambiante depuis début décembre, ont eu un peu de répit hier. La pression vendeuse s’estompe légèrement, ce qui offre un modeste rebond de +0,75 €/t sur le blé et +0,50 €/t sur le maïs en ce qui concerne les échéances Mars 2026 d’Euronext.

Les marchés vont désormais rentrer dans la traditionnelle trêve des confiseurs avec la fermeture annuelle de nombreux collecteurs et des transactions physiques au ralenti pour les deux prochaines semaines en France.

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Marché américain

Comme en Europe, les cours du blé et du maïs ont trouvé un peu de répit hier soir sur Chicago. C’est donc en légère hausse que ces deux produits ont pu clôturer, le blé étant uniquement soutenu par des opérations techniques de short-covering, tandis que le maïs trouve davantage de soutien dans la très forte dynamique d’exportations américaines.

Les fonds étaient ainsi à l’achat sur ces produits. À contrario, ils continuent de vendre quotidiennement le soja dans un contexte de déprime générale sur les oléagineux en cette fin d’année.

Sur le marché du soja, les opérateurs continuent de s’inquiéter d’un manque de lisibilité sur les intentions d’achats de la Chine envers les États-Unis.

L’USDA a publié hier les chiffres de ventes à l’export hebdomadaires US pour la semaine du 27 novembre :

• Blé : 460 700 t
• Maïs : 1,797 Mt
• Soja : 1,116 Mt

À noter la vente exceptionnelle de 114 000 t de soja US annoncée hier par l’USDA pour une destination inconnue.

Marché mer Noire

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