Marché européen

Repli généralisé hier sur les grains dans un contexte plus global de correction baissière sur l’ensemble des marchés financiers.

Les politiques de taux « élevés pour longtemps » inquiètent. De plus, les chiffres de l’emploi bien meilleurs que prévu aux Etats-Unis font craindre aux opérateurs financiers de nouveaux durcissements de la part de la FED malgré la pause annoncée ce mercredi.

La hausse du dollar pénalise le secteur des matières premières. Le pétrole fait toutefois bande à part. Il parvient à rester accroché aux 90 $/baril à New York notamment en raison du ban à l’export de gasoil et d’essence annoncé par la Russie.

Sur le marché du blé, la vague d’appels d’offres de la semaine de l’Algérie et de l’Egypte étant passée, l’ambiance baissière et la pression concurrentielle du blé russe reprennent le dessus.

Maïs et Colza sur Euronext reculent quant à eux dans le sillage du maïs et du soja en pleine pression récolte sur Chicago. La pression récolte est également d’actualité sur le canola qui chute au plus bas depuis 3 mois à Winnipeg à l’écho de meilleurs rendements qu’attendu.

Les discussions restent actives entre l’Ukraine et ses voisins concernant les flux d’exports de grains ukrainiens qui animent largement les débats européens depuis une semaine.

Marché américain

Dans un contexte de défiance généralisée sur les marchés financiers et de hausse du Dollar Index au plus haut depuis 6 mois,  les fonds étaient à la vente hier sur l’ensemble des produits à Chicago. Ils ont ainsi cédé 12 000 lots de soja, 6000 lots de maïs et 6000 lots de blé.

Ajoutons à cette morosité extérieure la pression de la récolte d’automne qui débute aux Etats-Unis doublée de chiffres export hebdomadaires décevants et les conditions d’un net repli des cours sont réunies.

Les chiffres export hebdomadaires de blé US sont ressortis conformes aux attentes en blé à 321 700  tonnes. Ils déçoivent nettement en soja avec seulement 434 100 tonnes tout comme en maïs avec seulement 566 900 t. Ces deux produits restent pénalisés sur la scène internationale par la très forte domination du Brésil ainsi que par les faibles niveaux d’eau du Mississippi.

Marché mer Noire

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