Marché européen

Volatilité et indécision sont à leur comble sur le contrat blé meunier Euronext. Ce marché doit composer avec la sortie des positions de l’échéance septembre qui expirera d’ici un bon mois.

Depuis une semaine, les sessions de hausse et de baisse s’alternent avec des amplitudes quotidiennes de 3 à 5 €/t. Dans ce yoyo infernal, c’est la baisse qui, au final, l’emporte. L’échéance septembre 2025 a clôturé hier sur un nouveau plus bas à 193.50 €/t. L’échéance décembre 2025 est elle aussi entraînée dans cette débâcle et marque sa première clôture sous les 200 €/t à 199.50 €/t hier.

La pression baissière ne vient pas tant de la mer Noire, où les prix du blé restent relativement fermes, que de Chicago, où les cours du blé sont victimes d’une véritable hémorragie dans le sillage baissier du maïs, sous la pression de la récolte US et surtout sous la vente massive des fonds. Le blé SRW sur septembre 2025 a ainsi perdu 7,5 % depuis deux semaines contre 4,6 % pour le blé Euronext septembre 2025.

Malgré l’inquiétude que peut susciter l’arrivée d’une nouvelle vague de chaleur sur le sud de la France, le maïs sur Euronext souffre lui aussi de l’influence baissière exercée par son homologue américain. C’est ainsi que l’échéance novembre 2025 s’est repliée de 1 €/t hier sur un nouveau plus bas à 192 €/t.

Finalement, le colza, qui ne cède « que » 0,75 €/t en clôture, ne s’en sort pas si mal. À la différence des céréales, il parvient à préserver son support clé, en place depuis 3 mois